L’exposition Banlieues Chéries rassemble plus de 200 pièces, documents d’archives, peintures, installations, vidéos, photographies et témoignages, explorant les banlieues comme des territoires sensibles, lieux de mémoire et de transmission, loin des représentations figées ou stigmatisantes.
1 Introduction|2 Banlieues douces amères|3 Banlieues engagées|4 Bureau de presse|5 Banlieues centrales|6 Studio de musique
Le parcours s’organise en trois volets successifs, déployés dans les espaces d’exposition temporaire du Palais de la Porte Dorée. Une cimaise courbe et continue traverse l’ensemble de la galerie tel un fil conducteur spatial et narratif. Sa forme convexe incarne symboliquement l’imaginaire des banlieues dans sa diversité : campagne, frontière, mur, Zone, périphérie, grands ensembles, etc.
Cette ligne est régulièrement troublée par des interventions ponctuelles, installations, objets, structures qui la traversent, l’interrompent ou s’y greffent.
Ces éléments introduisent des respirations, des ruptures de rythme, et activent des usages précis : espace de projection, bureau de presse, installation.
La sélection de matériaux traduit le concept de banlieues douces-amères, en jouant sur le contraste entre des matières brutes issues de l’univers urbain et des teintes sourdes et apaisées, qui introduisent une forme de douceur dans la rigueur du dispositif.
Ce dialogue entre rudesse et délicatesse s’inscrit dans l’architecture même de la galerie, caractérisée par un plancher noble et un plafond laissé brut.